Avant-première à l'UGC des Halles précédée d'une présentation du film par la réalisatrice, ses producteurs et ses comédiens/comédiennes Louane Emera, François Deblock, Nina Melo, Rabah Naït Oufella, Bruno
Sanches, Marc Jarousseau "Kemar", Souheila Yacoub, Agnès Hurstel.
Synopsis
Zoé a 21 ans. Et Zoé en a sa claque d'entendre « c'est normal, t'es
jeune ! ». Alors qu’elle emménage en colocation, elle prend conscience
qu’elle n’est pas seule à se débattre entre cours, stages et petits
boulots mal payés. Déterminée à bouleverser le complot qui se trame,
elle unit autour d'elle une génération d'affamés. Ensemble, ils sont
bien décidés à changer les choses et à faire entendre leur voix !
Sortie nationale : 27 Juin 2018
Mon avis ***
"Un film co-produit, réalisé et joué par des jeunes sur des jeunes mais destiné à tout le monde!"
Ça pourrait très bien être une accroche du film. D'ailleurs c'est sur ces mots que la réalisatrice et ses "coloc" d'acteurs ont ponctué leur présentation. Et ils étaient venus nombreux, sans compter certains membres de l'équipe technique qui étaient installés avec les spectateurs.
90, la génération des oubliés, des "Affamés". Bah oui ils ont la dalle, veulent mordre la vie à pleines dents. J'ai dix ans de plus qu'eux, à l'époque c'était déjà un peu galère. Mais je vois et je sais que ce que le film montre, avec un peu de fun (c'est quand même une comédie), est assez vrai. Le côté coloc rassurant, débrouille, démerde, galère... La difficulté pour trouver un job et qui plus est qu'on aime. Et ces employeurs qui te veulent jeune, diplômé et bourré d'expérience, pour finalement te prendre en stage sous payé. Alors oui, ils sont jeunes. Ils ont la vie devant eux. Mais notre époque est déjà assez difficile, ne les dégoutez pas au départ.
Et la génération 2000 ne se fait malheureusement pas beaucoup d'illusion. Le petit frère de Zoé en est l'illustration du film.
On voit aussi quelques "adultes" pour qui la vie n'est plus N&B mais composée de nuances de gris, comme les parents de Zoé : père au foyer et mère reconverti dans l'élevage de chèvre dans le Larzac (je crois...), la mère de Maud qui délaisse les rencontres dans les bars au profit des sites de rencontres pourvu de "vingtenaire" car son "bagage de vie" n'est pas vendeur. (Mdr)
Ça pourrait très bien être une accroche du film. D'ailleurs c'est sur ces mots que la réalisatrice et ses "coloc" d'acteurs ont ponctué leur présentation. Et ils étaient venus nombreux, sans compter certains membres de l'équipe technique qui étaient installés avec les spectateurs.
90, la génération des oubliés, des "Affamés". Bah oui ils ont la dalle, veulent mordre la vie à pleines dents. J'ai dix ans de plus qu'eux, à l'époque c'était déjà un peu galère. Mais je vois et je sais que ce que le film montre, avec un peu de fun (c'est quand même une comédie), est assez vrai. Le côté coloc rassurant, débrouille, démerde, galère... La difficulté pour trouver un job et qui plus est qu'on aime. Et ces employeurs qui te veulent jeune, diplômé et bourré d'expérience, pour finalement te prendre en stage sous payé. Alors oui, ils sont jeunes. Ils ont la vie devant eux. Mais notre époque est déjà assez difficile, ne les dégoutez pas au départ.
Et la génération 2000 ne se fait malheureusement pas beaucoup d'illusion. Le petit frère de Zoé en est l'illustration du film.
On voit aussi quelques "adultes" pour qui la vie n'est plus N&B mais composée de nuances de gris, comme les parents de Zoé : père au foyer et mère reconverti dans l'élevage de chèvre dans le Larzac (je crois...), la mère de Maud qui délaisse les rencontres dans les bars au profit des sites de rencontres pourvu de "vingtenaire" car son "bagage de vie" n'est pas vendeur. (Mdr)
Photos
Prix et Nominations (échantillon)
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