17/03 :
Wordless -Le chant du silence, de
David Halphen avec Nathalie Couturier, Nabi Shin, Michael Corre et Olivier Faraggi.
Avant-première
Une grande partie de l'équipe avait fait le déplacement depuis Paris pour cette avant-première à Souillac, Midi-Pyrénées, lieu du tournage trois ans plutôt. Les habitants ayant participé principalement en tant que figurants sont venus voir le résultat final du projet.
L'avant-première a eu lieu à 16h au cinéma "Le Paris". La projection de
Wordless - Le chant du silence fut d'abord précédée de celle d'un autre court-métrage intitulé
Les incroyables aventures de Fusion Man (8 min). Ce court-métrage est issu d'un scénario écrit par David Halphen dans le cadre d'un concours, réalisé par Xavier Gens et Marius Vale (produit par AMDA, multi diffusé sur Canal + et TPS.).
Une chorégraphie de l'équipe fut réalisée avant l'entracte, ce qui m'a rappelé les grandes heures des conventions Ultimart. Après la projection de Wordless - Le chant du silence (min), l'équipe a répondu aux questions du public puis signée des autographes sur les dvds et photos mis en vente autour d'un buffet.
David Halphen
Nabi Shin et Michael Corre
Nathalie Couturier
La chorégraphe
Séance de dédicaces des dvd, photos et affiches du film.
L'équipe du film
Mon avis***
Ce court-métrage a été scénarisé et réalisé par le co-fondateur d'Ultimart, David Halphen.
Le projet est original et assez audacieux, mêlant le drame, le musical et le langage des signes.
C'est l'histoire d'une jeune fille, Déborah, qui perd l'usage de la parole après un accident de voiture. Sa vie change du tout au tout. Elle doit apprendre le langage des signes pour se faire comprendre ce qui est assez difficile. Ces changements rebutent certaines personnes de son entourage, comme son ami Marc. Heureusement sa meilleure amie Mélanie est plus ouverte d'esprit. Tous ces événements engendrent une rencontre assez inattendue, celle d'un revenant (ou zombie) qui est tombé amoureux d'elle.
Le zombie serait une métaphore de la mort. En effet il apparaît au même instant que l'accident de Déborah.
La bonne idée est que le réalisateur n'a pas essayé de faire une fin à la mode où la jeune fille tombe amoureuse de la créature surnaturelle. Pour lui, c'était plus dans le sens où Déborah doit apprendre à vivre avec le fait que la mort (zombie) sera toujours à ses cotés.
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