dimanche 31 décembre 2006

The Fountain, de Darren Aronofsky (2006)

(le 31/12)
Dimanche après midi, The Fountain de Darren Aronofsky avec Hugh Jackman, Rachel Weisz.

Synopsis
The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime.
Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité.
Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi.
Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire.
Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance.

Mon avis***
Comme le "catalogue" certains magazines de cinéma, c'est un film métaphorique sur l'amour et la mort. On voyage à travers trois époques: l'Inquisition Espagnole, le présent et le futur. J'ai lu une phrase qui résume assez bien "Le conquistador est le corps, le scientifique est le coeur et le voyageur est l'esprit", de cette histoire. L'interprétation des personnages est très justes, Hugh Jackman a réussi à se fondre dans c'est trois hommes différents mais oeuvrant pour une même cause.
Il parait que Darren a écrit cette histoire avant sa rencontre avec Rachel et bien je ne sais pas qu'elle est la femme qui lui a inspiré cette histoire mais elle a du beaucoup le marquer. On peut aussi penser qu'il a remanier le scénario depuis 5 ans et que son histoire avec Rachel Weisz y est un peu inscrite (?).
Dans le film, quand on voit pour la première fois le décor cosmique dans lequel évolue le voyageur, j'ai eu un peu peur de voir apparaitre des graphismes à la "Blueberry" qui n'auraient ni queue ni tête mais heureusement le réalisateur fait un bon usage des effets cosmiques et ils sont justifiés par l'histoire (pas comme dans le film précédemment cité!).

mercredi 27 décembre 2006

The Holiday, de Nancy Meyers (2006)

(27/12/2006) : The Holiday de Nancy Meyers avec Jude Law, Kate Winslet, Cameron Diaz, Jack Black.

Synopsis
Une Américaine (Amanda) et une Anglaise (Iris), toutes deux déçues des hommes, décident, sans se connaître, d'échanger leurs appartements. Iris, va débarquer dans une demeure de rêve tandis que la distinguée Amanda découvre une petite maison de campagne sans prétentions. Les deux femmes pensent passer de paisibles vacances loin de la gente masculine, mais c'était sans compter l'arrivée du frère d'Iris dans la vie d'Amanda, et la rencontre de Miles pour Iris.

Mon avis ***
Enfin, une comédie romantique pour cette fin d'année. Décidément, il y a que les américains pour nous mitonner un film pareil. Ne vous laisser pas démoraliser par la durée de ce film "2h06" car vous les verrez pas passer. Les filles, vous craquerez comme toujours sur Jude Law, c'est normal, mais vous serez surprise par le charme de Jack Black, souvent habitué au rôle de comique sauf dans "King Kong". Ces messieurs ne seront pas en reste, avec la pimpante Cameron Diaz et la délicieuse Kate Winslet. Mention spéciale pour Eli Wallach, le scénariste retraité d'Hollywood. Il y a aussi les apparitions clin d’œil de Dustin Hoffman, Lindsay Lohan et James Franco.
Spoilers : j'ai adoré le rôle de Jude Law, on ne s'attend pas à ce que ce séducteur soit un veuf avec deux adorables filles de 10 et 8 ans. Et la scène où Amanda découvre qu'en fait Olivia et Sophie ne sont pas des conquêtes de Graham mais ses filles vaut sont pesant d'or ainsi que la touchante scène sous la tente. J'ai aussi craqué lorsqu'il lui déclare son amour et qu'Amanda ne réagit pas vraiment comme il faut. On se rend compte qu'il a étudié des acteurs comme Cary Grant pour préparer son jeu.
Le rôle de Kate Winslet (Iris) est tout aussi génial, la scène où elle remet enfin Jullian à sa place est digne des films des années 20-30 où les femmes avaient du tempérament.

mardi 26 décembre 2006

Déjà vu, de Tony Scott (2006)

26/122006 : Déjà vu de Tony Scott avec Denzel Washington, Jim Caviezel, Paula Patton et Val Kilmer.

Synopsis
Alors qu'il enquête sur l'explosion d'une bombe sur un ferry à la Nouvelle Orléans, l'agent Doug Carlin se voit enrôlé au sein d'une nouvelle cellule du FBI ayant accès à un appareil gouvernemental top secret permettant d'ouvrir une "fenêtre sur le temps", et ainsi de retrouver les preuves nécessaires à l'arrestation d'importants criminels. Cette fenêtre permet d'observer des événements dans le passé s'étant déroulés quatre jours, six heures et quelques minutes auparavant... pas une de plus, pas une de moins.
Durant son investigation, Doug va découvrir que ce que la plupart des gens pensent n'être qu'un effet de leur mémoire est en fait un don bien plus précieux, une force qui le mènera vers une course contre la montre pour sauver des centaines d'innocents.

Mon avis ***
Bon, je vous cacherai pas que j'avais quelques appréhensions en allant voir ce film. Mais pour une fois j'avais lu une critique plutôt bonne dans le magazine Première, alors je me suis laissée tenter. Et le bien m'en a pris, car le film est plutôt une bonne surprise. Tony Scott n'en fait jamais trop et balade le spectateur d'un à l'autre du film (sans le perdre), en sèment par-ci par-là des indices visuels. C'est une sorte d'enquête classique dans lequel on insère quelques scènes de science fiction.
Ce film est aussi un hommage au courage et la résistance dont sont capables les habitants de la Nouvelle-Orléans, où le tournage à eu lieu.

vendredi 22 décembre 2006

Le héros de la famille, de Thierry Klifa (2006)

 21/12/2006 : Jeudi au soir, ouf ça y est mes paquets cadeaux sont prêts, je mérite bien un petite séance de ciné. En plus la veille chez M.O. Fogiel, j'avais entendu la promo du film Le héros de la famille de Thierry Klifa du coup après avoir hésité avec Eragon, j'ai choisi ce film.

Synopsis
A Nice, le temps d'un héritage dont l'enjeu est le "Perroquet bleu", un cabaret aux nuits magiques, les membres d'une famille éclatée se retrouvent malgré eux. C'est l'heure des explications, des règlements de compte, des aveux, des alliances insolites, des tiroirs secrets que l'on ouvre sans savoir qu'on va y trouver un peu de son histoire...
Dans cet univers, glamour et mystérieux, d'apparences et de portes dérobées, où il est parfois plus facile de s'inventer un personnage que d'assumer ce que l'on est, connaît-on vraiment ses parents, ses anciennes amours, ses enfants, ses amis ?

Mon avis **
A la Mort de Gabriel(le), la famille éparpillée se retrouve et les secrets se dévoilent. Les enfants délaissés, les femmes éconduites ou perdues reviennent, de nouveaux membres apparaissent. Le vieux Gabriel avait-il prévu tout cela en choissant de disparaître. En tout cas tout ce joue autour du Cabaret le Perroquet Bleu, lieu de nuit de Nice. Ces personnages vont se découvrir et redécouvrir comme s'ils avaient oublié ce qui les avaient animés autrefois. Les acteurs : Simone Garcia (Miou miou) est bien dans ce rôle (même si je l'a préféré dans "Mariages"), Alice Mirmont (Catherine Deneuve) est une femme à fort caractère, un peu trop sûr d'elle parfois, mais son expérience de la vie pourra aider certain, Léa O'Connor (Emmanuelle BÈart) une femme forte en apparence et fragile à l'intérieur, c'est souvent le cas dans ces derniers films, ici en plus on peut l'entendre chanter, pour la première fois depuis "8 Femmes". Mais la plus aboutie, c'est Géraldine Pailhas, qui a d'ailleurs un joli brin de voix. Le personnage féminin que je regrette de ne pas avoir plus vu est celui de Pamela (Valérie Lemercier) en meneuse de revue. Dans les hommes qui les accompagnent et qui, il faut le dire, on la part la plus intéressante, on trouve Nicky Bensalem alias "Guazzini" (Gérard Lanvin), fils adoptif de Gabrielle, et pèe de Marianne (Pailhas) et Nino Bensalem (Michaël Cohen). Nino le fils cadet comptable/homosexuel qui rejette son père. Et Gabriel(le) Stern (Claude Brasseur), "le héros de la famille", disparu en laissant derrière lui une famille meutrie par les mensonges et les non-dits, par égoïsme sans doute mais peut être pas. Il réapparait sous la forme de vision à Nicky. L'acteur Gilles Lellouche (JÈrome) fait une apparition rapide dans le rôle du mari de Marianne avec qui elle ne veut pas avoir d'enfant mais en adopter un.

samedi 16 décembre 2006

Hors de Prix, de Pierre Salvadori (2006)

(16/12/2006)
Samedi après midi, séance détente mais pas Hors de Prix avec le délicieux couple Gad Elmaleh et Audrey Tautou est réalisé par Pierre Salvadori.

Synopsis
Jean, serveur timide d'un grand hôtel, passe pour un milliardaire aux yeux d'Irène, une aventurière intéressée.
Quand elle découvre qui il est réellement, elle le fuit aussitôt. Mais Jean, amoureux, se lance à sa poursuite et la retrouve sur la Côte d'Azur.
Rapidement ruiné, il finit par adopter le mode de vie de celle qu'il aime et s'installe comme homme de compagnie dans un magnifique palace.
Ce nouveau statut le rapproche d'Irène qui accepte enfin sa présence. Elle lui donne alors des conseils et sans s'en rendre compte, s'attache de plus en plus à lui...

Mon avis ***
J'ai beaucoup aimé ce film pour sa finesse et son glamour. Le couple Irene et Jean ne sont jamais méchant l'un envers l'autre, on sent leur complicité naître au fur à mesure du film. Le spectateur est séduit par leur maladresse et leur simplicité. Certaines scènes font sourir d'autres méritent un vrai éclat de rire.
J'ai notamment aimé la prestation de Gad Elmaleh, avec un personnage tout d'abord peu sûr de lui et qui gagne en assurance sans pour autant en faire trop.

mardi 12 décembre 2006

Les infiltrés, de Martin Scorsese (2006)


(le 12/12)
Mardi soir, j'ai enfin réussi à caser les 2h30 de Les infiltrés (The Departed) de Martin Scorsese. C'est vrai pas évident en cette période de préparation de fêtes.

Synopsis
A Boston, une lutte sans merci oppose la police à la pègre irlandaise.
Pour mettre fin au règne du parrain Frank Costello, la police infiltre son gang avec "un bleu" issu des bas quartiers, Billy Costigan.
Tandis que Billy s'efforce de gagner la confiance du malfrat vieillissant, Colin Sullivan entre dans la police au sein de l'Unité des Enquêtes Spéciales, chargée d'éliminer Costello. Mais Colin fonctionne en "sous-marin" et informe Costello des opérations qui se trament contre lui.
Risquant à tout moment d'être démasqués, Billy et Colin sont contraints de mener une double vie qui leur fait perdre leurs repères et leur identité.
Traquenards et contre-offensives s'enchaînent jusqu'au jour où chaque camp réalise qu'il héberge une taupe. Une course contre la montre s'engage entre les deux hommes avec un seul objectif : découvrir l'identité de l'autre sous peine d'y laisser sa peau...

Mon avis ***
Les plus : on rentre assez bien dans l'histoire suivant ces deux jeunes bleus tout droit sortis de l'école de police et qui se retrouvent sur le terrain. L'un infiltré pour le compte de la mafia va connaitre la belle vie alors que l'autre va suivre le chemin inverse pour infiltré la bande de Costello, le parrain local. Les acteurs sont crédibles dans l'exploration de leur conscience, de cette vie de double jeux. Chacun ressent un certain mal être qu'ils expriment et gèrent de manières différentes (drogue, sexe...). Le rythme s'accélère quand chacun découvre qu'il est en danger à cause de l'autre. Ce qui est intéressant c'est qu'ils ont commencé au même niveau, quartier irlandais, mais l'un a une histoire de famille qui lui colle à la peau, alors que l'autre est au-dessus de tout soupçon.
SPOILER : Il y a aussi un triangle amoureux pour faire monter la sauce (on dit 2 hommes 1 femme = 3 possibilités, bon là il y en a que 2).

Les moins : c'est un film américain, donc sa dégligue à tout va, il y a pas ou presque de séquence sans hémoglobine. Et alors le final je vous laisse imaginer, on se croirait dans "24h" (1h = minimun 5 mortspar moment).

Mentions spéciales pour les "vieux" qui menent leur baraque comme si le monde ne pouvaient tourner sans eux : Queenan (Martin Sheen) qui joue le chef de l'unité d'infiltration et le supérieur direct de Costigan (Leonardo Dicaprio) en infiltration. Le fabuleux Costello (Jack Nicholson) le parrain illuminé et --- (Alec Baldwin), responsable des enquêtes spéciales, il a sous ses ordres la jeune recrue Colin Sullivan (Matt Damon). Dans la catégorie "petits jeunes" on trouve donc Costigan et Sullivan mais aussi Digman (Mark Wahlberg) l'adjoint de Queenan, plus Barrigan (James Badge Dale, vu dans 24h chrono S3 et dans le crossover CSI Miami S4 et CSI Manhattan S2) le collègue de Sullivan. Et enfin la seule femme, la psy Madeleine (Vera Farmiga).

En conclusion, je vais essayer de voir "Infernal Affair", pour savoir si eux ils mettent moins d'hémoglobine parce que des morts il y en a surement autant.

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samedi 9 décembre 2006

Happy feet, de Georges Miller (2006)


09/12/2006 : Samedi après midi, après l'expo Les trèsors engloutis d'Egypte, je suis allée me mettre au chaud dans une salle que je ne connaissais pas celle de l'Ugc Maillot qui se situe au Palais des Congrès. Bon petit conseille, si vous n'avez pas la carte Ugc évité la car la place plein tarif est à 10,90€ (aussi cher que le Grand REx).
Je voulais voir Les infiltrés de Scorsese mais je suis arrivée trop tard donc, j'ai choisi un tout autre genre Happy Feet de de Georges Miller.

Synopsis
Un manchot de l'Antarctique n'arrivera jamais à rien s'il ne sait pas chanter, et le pauvre Mumble est sans conteste le pire chanteur du monde. Son talent à lui, c'est... les claquettes, qu'il pratique en virtuose, avec une ardeur confondante.
Bien que sa maman, Norma Jean, trouve ce don "tout à fait charmant", son père, Memphis, juge que "Ca ne fait vraiment pas pingouin". Tous deux savent aussi que leur rejeton ne trouvera l'âme soeur que le jour où il saura pousser son "chant d'amour".
Le hasard fait bien les choses : Gloria, la seule et unique amie de notre héros, est la meilleure chanteuse de la région. Mumble et elle sont copains depuis toujours, bien que cette gracieuse créature ait encore du mal à accepter son étrange "anomalie".
Banni de la tribu, Mumble se lie avec les Amigos de Terre Adélie, un groupe latino exubérant, mené par Ramon...

Mon avis **
C'est un dessin animée sympathique mais j'ai vu mieux. Les chansons donnent un bon rythme mais la version française ne colle pas vraiment avec les chansons en anglais. Au départ je voulais voir la version originale mais il y a peu de cinéma qui le passe en vo l'après midi. Mais je pense qu'il plaira beaucoup aux enfants car les personnages sont mignons et les chansons sont entrainantes.

lundi 4 décembre 2006

Mauvaise foi, de Roschdy Zem (2006) : avant première

...ou quand on a du mal à accepter les différences.

04/12/2006 : Hier soir, en direct de l'UGC Bercy, je suis allée voir l'avant première de "Mauvaise Foi" le premier long métrage de Roschdy Zem, qu'il co-écrit avec Pascal Elbé et ou on les retrouve tout les deux aux cotés de Cécile de France.

Synopsis
Ismaël et Clara sont très amoureux, en plus ils viennent d'apprendre qu'ils vont être parents. Que du bonheur! Oui mais voilà Clara et juive et Ismaël est arabe. Tout risque bien de se compliquer notamment la présentation des parents...

Roschdy Zem et Cécile de France. Wild Bunch Distribution Pascal Elbé et Cécile de France. Wild Bunch DistributionPascal Elbé et Roschdy Zem. Wild Bunch DistributionJean-Pierre Cassel et Roschdy Zem. Wild Bunch DistributionCécile de France. Wild Bunch Distribution

Mon avis ***
Pour son premier , Roschdy Zem nous réalise un film très actuel sur la difficulté de vivre avec des cultures différentes notamment dans un couple qui plus est va avoir un enfant. Les tensions du monde extérieur semblent s'engouffrer par la petite porte qu'est la venu d'un enfant et fait ressortir tous les doutes et les différences. Dans cette histoire le couple est composé d'une juive et d'un arabe pour qui tout va bien jusqu'à l'annonce de la venu de l'enfant. Alors tout semble se retourner contre eux, ainsi qu'eux même.
J'adore le trio Clara, Ismaël et Miloud, c'est une famille à part entière avec elle aussi c'est tension.
Une mention spéciale à J.Pierre Cassel en père juif, obsédé par le vélo (ca me rappelle le personnage de Vincent Perez dans Je reste).

samedi 2 décembre 2006

Babel, Alejandro Gonzalez Inarritu (2006)

02/12/2006 : Samedi matin, pour bien commencé mon week end, je suis allée voir Babel de Alejandro Gonzalez Inarritu à l'Ugc de Bercy.

Synopsis
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur... 

Mon avis ***
Le premier film de Inarritu que j'ai vu, fut 21 grammes, je suis donc allée voir ce film avec une curiosité mêlée d'inquiétude, sera-t-il aussi bien?
Eh bien, le verdict est sans appel, il est aussi bien voir même mieux. L'histoire est décomposée et mise dans un ordre particulier, mais elle est assez simple à suivre. Le thème de ce film est la solitude, que ce soit dans les désert marocain, Mexique ou dans une ville grouillante de vie.
Le spectateur suit trois histoires qui ne font qu'un tout car elles découlent toutes d'un même événement.

Les acteurs, dont certains sont très connus et d'autres moins ont ici la même importance. Aucun ne prend le dessus sur les autres.
Brad Pitt est dans un registre dramatique et il joue avec retenu un homme perdu et désespéré, qui arrive pourtant à gérer son anxiété.
Cate Blanchett est sa femme, une américaine victime d'un coup de feu. Gael Garcia Bernal est le neveu de la nourrice mexicaine des enfants du couple américaine.

mardi 28 novembre 2006

Casino Royal, de Martin Campbell (2006)

28/11/2006 : Mardi soir, je suis allée voir le dernier James Bond, Casino Royal de Martin Campbell à l'Ugc de Bercy.

Synopsis
Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables...

Mon avis ***
Les premières minutes ont été inquiétante car j'ai cru voir le remake de Yamakasi, on voit James Bond courrir après un homme de main d'un terroriste et celui ci semble flotter dans et rebondir sur tous les supports sur lesquel il monte. Heureusement, Bond a quand même du mal à le suivre... Sinon après le scénario tient la route. Il a certainement plus de punch que les derniers films de la serie. Et puis le fait qu'il soit "Blond" ne me choque pas plus que cela. Les scènes de confrontations avec les méchants sont plus brutals mais bien chorégraphiées. Je dirai qu'ils s'en sortent très bien et qu'ils redonnent un peu de jeunesse et de vigueur à ce personnage emblématique.
Le rôle des différents personnages est plutôt intéressant, évidemment ceux qui ressortent le plus sont Vesper (Eva Green) et James Bond (Daniel Craig). Mais Mads Mikkelsen qui joue Le Chiffre est à surveiller au niveau de sa filmo, il se pourrait bien que l'on le revoit prochainement.

Peut-être parce que je suis une fille, l'histoire d'amour m'a touché et m'a permis de comprendre le comportement des futurs James, détaché (aucune ne restera) et pourtant si sensible aux femmes.

Oh ! et les garçons, il y a une scène où vous aurez vraiment mal pour lui...

samedi 25 novembre 2006

The Prestige, de Christopher Nolan (2006)


(le 25/11)
Hier soir Samedi, j'ai été voir avec ma soeur The Prestige de Christopher Nolan, avec Hugh Jackman, Christian Bale, Scarlett Johansson et Michael Caine...

Synopsis
Londres, au début du siècle dernier...
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques...

Mon avis ***
C'est un film de magie qui traite de la rivalité entre deux hommes et qui vont toujours aller plus loin pour surpasser l'autre. Ce film a aussi la chance, hormis son histoire bien ficelée, d'avoir un très joli casting : pour les rôles des magiciens Augier et Borden, Hugh Jackman et Christian Bale; l'ingénieur de ces tours de magie Cutter, Michael Caine; et les jolies assistantes ou épouses, Scarlett Johansson, Piper Perabo et Rebecca Hall. Sans oublier les apparitions de David Bowie (Nikola Tesla) et Andy Serkis (Mr Alley).

Je conseille, pour ceux qui ne les ont pas encore vu, d'aller voir les diffÈrentes affiches du films : Les affiches (http://allocine.blogs.allocine.fr/allocine-64541-elle_est_belle_mon_affiche_ma_ptite_dame_elle_est_belle_.htm)

jeudi 23 novembre 2006

Arthur et les Minimoys, de Luc Besson (2006)


23/12/2006 : Samedi matin, Arthur et les Minimoys de Luc Besson avec Freddie Highmore, Mylène Farmer, Mia Farrow...

Synopsis
Comme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l'endormir : ses rêves sont peuplés de tribus africaines et d'inventions incroyables, tirées d'un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu depuis quatre ans.
Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si un trésor était véritablement caché dans le jardin de la maison ? Et si les minimoys, ces adorables petites créatures dessinées par son grand-père, existaient en chair et en os ? Voilà qui aiderait à sauver la maison familiale, menacée par un promoteur sans scrupule !
Du haut de ses dix ans, Arthur est bien décidé à suivre les indices laissés par son grand-père pour passer dans l'autre monde, celui des Minimoys, et découvrir les sept terres qui constituent leur royaume...

Mon avis ***
C'est une histoire comme on les aime quand on est enfant,une légende, un monde mystérieux et inconnu, un trésor caché, une jolie princesse et un méchant pas beau. Luc Besson, nous replonge dans cet univers que l'on pensait évanoui, et pendant 1h55, nous fait rêver.
Ce film d'animation est accessible aux enfants de plus de 6 ans, car j'y ai emmené mon cousin de 5 ans et ce fut un petit peu long pour lui. Sinon il a beaucoup aimé les personnages des minimoys. Je pense que pour le prochain sera mieux pour lui.

samedi 18 novembre 2006

Libero, de Kim Rossi Stuart (2006)

18/11/2006 : Libero de Kim Rossi Stuart avec Alessandro Morace, Barbora Bobulova, Marta Nobili, Kim Rossi Stuart.

Synopsis
Tommy, 11 ans, sa grande sœur Viola et leur père Renato forment une famille étrangement unie depuis que la mère des deux enfants les a abandonnés. Cette famille pleine de rage et d'imperfections, d'une inconsolable solitude, tient debout malgré tout grâce au souci constant de chacun pour les autres, et à leur amour.

Mon avis ***
Le film est très difficile mais extrêmement bien réalisé et joué. Il traite du rapport entre un père et son fils. Autour de cela, une mère qui va et qui vient, une sœur en plein adolescence, les problèmes du quotidien, les premiers amours... Le film se base sur la vision de la vie de Tommy, qui beaucoup plus mature et en même indulgente que celles de ces parents. Pour un premier long-métrage Kim Rossi Stuart s'en sort brillamment. Espérons juste que son prochain film soit un peu moins sombre.

vendredi 10 novembre 2006

Le Dalhia Noir, de Brian de Palma (2006)


10/11/2006 : Le Dalhia Noir de Brian de Palma avec Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank.

Synopsis
Dans les années 40, à Los Angeles, Bucky et Lee, deux inspecteurs, s'attaquent à une affaire de meurtre particulièrement difficile. Une starlette, Elizabeth Short, a été découverte atrocement mutilée. Sa beauté et sa fin tragique deviennent les sujets de conversation de toute la ville.
Certains sont prêts à tout pour en tirer bénéfice... ou cacher leurs secrets. Quels étaient les liens de la victime avec la puissante famille Linscott ? Que vivait-elle dans son intimité ? Et avec qui ? Au-delà des apparences, l'enquête commence...

Mon avis ***
Le film est très prenant, on rentre facilement dans l'histoire. De plus le choix des acteurs et actrices est plutôt astucieux et ils sont aussi très beaux, ce qui présente bien cette époque à L.A. où le paraître était primordiale.  Cette histoire est tirée du roman homonyme de James Ellroy, lui-même inspiré par l'affaire Elizabeth Short. J'ai vu depuis un documentaire sur Arte, où l'écrivain nous parlait de sa ville L.A. et son enfance, qui est à l'origine de ses inspirations. En fait sa mère a été assassinée alors qu'il avait 9 ans et son meurtrier n'a jamais été retrouvé.

jeudi 9 novembre 2006

Désaccord Parfait, d'Antoine de Caunes (2006)


9 nov 2006 : Désaccord Parfait de Antoine de Caunes avec Jean Rochefort et Charlotte Rampling, Isabelle Nanty.

Synopsis
"Quelle bonne idée, ces retrouvailles"... se réjouissent d'avance les organisateurs des BATAR, à Londres, sans se douter une seconde qu'ils ne vont pas du tout avoir droit au grand moment d'émotion et de mondanité qu'ils avaient prévu.
Car ces fameuses retrouvailles sont celles d'Alice d'Abanville, célébrissime actrice du théâtre londonien, et de Louis Ruinard, réalisateur français, qui connut son heure de gloire dans les années 70, avec cinq films cultes dont Alice fut l'inoubliable héroïne.
Alice, Louis... Deux personnalités hors du commun. LE couple choc et glamour des années 70. Le Créateur et son Égérie.
Sauf que le fameux couple mythique ne s'est pas revu depuis trente ans. Pire, même : ils ont tout fait pour ne pas se revoir, après une séparation aussi brutale qu'incompréhensible. C'est dire si ces retrouvailles arrangées et officielles, ne sont pas du tout de leur goût.


Mon avis **
A Londres Louis Ruinard doit recevoir un prix pour sa carrière, il apprend que c'est Alice d'Abanville, la femme qu'il n'a jamais oublié et son Égérie qui doit lui remettre ce prix. Ils ne se sont pas revu depuis 20 ans. Les retrouvailles seront elles aux beaux fixes?
Cette comédie est très anglaise par son style et son humour. Jean Rochefort est excellent et Charlotte Rampling pas mal non plus. On retrouve également Isabelle Nanty dans le "petit" rôle d'assistante de Jean Rochefort, où elle est excellentissime comme toujours.

mardi 7 novembre 2006

Les fous du roi, de Steven Zaillian (2006)


7 nov 2006 : Les fous du roi de Steven Zaillian avec Sean Penn, Jude Law, Kate Winslet, Mark Ruffalo et Anthony Hopkins.

Synopsis
Les Fous du roi raconte l'ascension politique d'un idéaliste en Louisiane et révéle la corruption qui conduira à sa chute. Avec pour toile de fond un univers politique qui exacerbe ce qu'il y a de meilleur ou de pire chez l'homme, ce film nous entraîne dans les arcanes de l'âme humaine. De la pureté à la trahison, de la culpabilité à la rédemption, cette fable est plus que jamais d'actualité.

Mon avis ***
Le gouverneur Willy Stark, ce film retrace sa montée au pouvoir. Entre manipulation et solitude, l'histoire d'un homme qui a perdu ses idéaux en même temps qu'il a gravi les marches du pouvoir. Le narrateur de cette histoire est un jeune ancien journalisme Jack Burden (Jude Law) au service du gouverneur Willy Stark (Sean Penn). Un rôle sombre, dans lequel Jude Law excelle (voir aussi Closer), et qui change de ses rôles de beau gosses. Anne Stanton (Kate Winslet) en amour de jeunesse ayant perdu toute sa naiveté et voulant garder un certain standing à défaut de l'amour avec Jude Law. Adam Stanton (Mark Ruffalo) est le frère de cette dernière et aussi le meilleur ami de Jack Burden à certaine Èpoque. Tout ce beau monde gravite autour de Willy stark par envie, ambition ou tout simplement parce qu'ils se doivent d'être là.

dimanche 5 novembre 2006

Les rebelles de la forêt, de J.Culton, A.Stacchi & R.Allers (2006)


05/11/2006 : Ce dimanche froid mais ensoleillé, de passage à Orléans, j'ai emmené ma sœur voir Les rebelles de la forêt de Jill Culton, Anthony Stacchi et Roger Allers.

Synopsis
Boog, un ours domestiqué fait la connaissance de Elliot un élan bavard à une corne. Suite à quelques bêtises, ils sont renvoyer parmi les leurs dans la forêt. Mais c'est bientôt l'ouverture de la chasse. Et ils vont se retrouver sur le territoire des chasseurs...ils vont devoir improviser pour sauver leur peau.

Mon avis **
J'ai ri mais j'ai été un peu déçu aussi, car je trouve que le fil de l'histoire est trop proche de celui de Nos voisins les hommes sortie en juillet de cette année. De plus à part Pascal Légitimus qui double Boog et Julien Courbet qui double Elliot, les autres voix sont quelconques. Je vais finir par croire qu'à 26 ans on est trop vieux pour ce genre film...

vendredi 3 novembre 2006

Les Fils de l'homme (Children of men), d'Alfonso Cuaron (2006)

03/11/2006 : Cet après-midi, j'ai enfin pris le temps de voir Les Fils de l'homme (Children of men) d'Alfonso Cuaron.

Synopsis
L'histoire se situe en 2027, l'humanité est sur le point de disparaître car l'Homme ne peut plus faire d'enfant. Le monde est devenu un chaos, seul le Royaume Uni parait résister en limitant l'immigration d'étrangers et en les parquant dans des camps. Le même jour, le plus jeune homme du monde décéde et Théo découvre par l'intermédiaire de Julian, son ex-femme militante, l'existence de Kee, une jeune femme enceinte. Ce miracle doit être protégé et Théo est chargé de l'escorter vers un groupe nommé Renouveau. Mais beaucoup de gens vont se mettre sur le chemin.

Mon avis ***
L'histoire est originale car pour une fois ce sont les femmes qui sont devenues stériles suite à un virus, et le monde devient un chaos.
J'ai été surprise par le court passage de Julianne Moore. Par contre le jeu de Clive Owen est excellent, on a vraiment l'impression qu'il porte le film d'un bout à l'autre. Michael Caine est génial en vieux dealer de marijuana, style années 70, habitant au cœur de la forêt. L'actrice Claire-Hope Ashitey joue ici la femme enceinte qui accorde une totale confiance en Théo (Clive Owen). Je pense qu'il faudra surveiller la carrière de cette jeune actrice qui pourrait s'avérer très intéressante.

jeudi 2 novembre 2006

Mémoires de nos pères, de Clint Eastwood (2006)


02/11/2006 : Jeudi soir, je suis allée me faire une toile et j'ai vu Mémoires de nos pères de Clint Eastwood.

Synopsis
Les américains sont entrés en guerre aux cotés des Alliés et ils veulent attaqué le Japon mais avant cela ils doivent prendre l'île sacrée d'Iwo jima. De jeunes marines sont envoyés sur cette île. Mais les finances sont à sec au gouvernement et il faut trouver un moyen d'impliquer financièrement la population américaine, sinon la victoire sera compromise. Une photo de jeunes marines plantant le drapeau américain sur la terre japonaise est prise et éditée sur les journaux américains avec la légende de l'avancement victorieux des troupes. L'engouement des américains se fait sentir. L'armée décide de faire revenir au pays les trois marines survivants de cette photo. Ils ont pour mission de glaner 14 milliards de dollars dont l'armée à besoin, en faisant des conférences et des représentations. Mais certains ont du mal à vivre cette notoriété soudaine après avoir avoir connu les affres des combats.

Mon avis ***
J'avais un peu peur de revoir un énième film de la second guerre mondiale, mais Clint Eastwood s'en sort plutôt bien car l'organisation de tous ces hommes devaient être impressionnante. C'est un film à grand spectacle qui traite de l'importance de l'image à l'époque et encore aujourd'hui.
On trouve une pléiade d'acteurs connus Jesse Bradford, Ryan Phillippe (Collision), Adam Beach (Windtalkers), Jamie Bell (Billy Elliot), Barry Pepper (Trois enterrements), Paul Walker (Antartika) et d'autres moins jeunes : Robert Patrick, Neal McDonough.... j'en oublie surement d'autres.

mercredi 1 novembre 2006

Scoop, de Woody Allen (2006)


01/11/2006 :
Ce matin, j'ai vu le dernier film de Woody Allen, Scoop, dans lequel il joue aux cotés de Scarlett Johansson, Hugh Jackman et Ian McShane.

Synopsis
L'enquête du célèbre journaliste d'investigation Joe Strombel, consacrée au "Tueur au Tarot" de Londres, tourne court quand il meurt de façon aussi soudaine qu'inexplicable. Mais rien, pas même la mort, ne peut arrêter Joe.
A peine arrivé au purgatoire, il décide de transmettre ses toutes dernières informations à la plus charmante des étudiantes en journalisme : Sondra Pransky.
De passage à Londres, Sondra entend le fantôme de Joe s'adresser à elle durant un numéro de magie de l'Américain Splendini, alias Sid Waterman. Bouleversée et folle de joie à l'idée d'avoir déniché le scoop du siècle, l'effervescente créature se lance avec Sid dans une
enquête échevelée, qui les mène droit au fringant aristocrate et politicien Peter Lyman. Une idylle se noue en dépit de troublants indices semblant désigner le beau Peter comme le "Tueur au Tarot".
Le scoop de Sondra lui sera-t-il fatal ?

Mon avis **
C'est un film amusant, mais le choix du couple Scarlett Johansson et Hugh Jackman est intéressant mais pas très probable de part leur personnage. Woody Allen est égal à lui-même en illusionniste raté. J'ai été très contente de revoir Ian McShane que j'ai découvert dans la série Rome.
Petit Clin d’œil avec l'apparition à la fin du film de Anthony Head bien connu par les fans de Buffy pour son rôle de Ruppert Giles.

vendredi 27 octobre 2006

Last Kiss, de Tony Goldwyn (2006)


27/10/2006 : Last Kiss de Tony Goldwyn, avec Zach Braff, Rachel Bilson, Jacinda Barrett...

Synopsis
Tom est un jeune homme qui vient d'apprendre qu'il va être papa avec Jenna, la femme qu'il aime. A la proche de la trentaine, il se pose beaucoup de question. Tout se bouscule quand lors du mariage d'un ami, il rencontre une jeune étudiante, Kim. Son couple va alors connaître une crise...

Mon avis **
Cette comédie romantique est un remake de l'excellentissime "Ultimo Bacio" (Juste un baiser) avec Stefano Accorsi. Dans ce film on retrouve les codes du premier film de Zach, Garden state, le choix de la musique ici aussi une grande importance et elle est bien choisie. La B.O. doit valoir le coup d'être achetée. Mais au surprise ce n'est pas lui qui l'a réalisé. La bonne nouvelle, c'est la présence de Rachel Bilson dans le casting. Son rôle est intéressant car elle ne joue pas une garce qui pique le mec d'une autre, elle est naïve et jeune. Elle pense avoir trouvé un garçon génial.
Et petit clin d’œil, la réapparition de Lauren Lee Smith que l'on avait pas vu en France depuis Mutant X - la série.

dimanche 22 octobre 2006

The Queen, de Stephen Frears (2006)

22/10/2006 : The Queen de Stephen Frears avec Helen Mirren, James Cromwell, Michael Sheen.

Synopsis
2, May 1997, Tony Blair entre en fonction comme Premier Ministre de Sa Majesté la Reine Elizabeth II. Dans la nuit du 31, Août 1997, à Paris, la princesse Lady Diana est victime d'un accident, sa mort surviendra un plus tard, à l'hôpital de la Salpêtrière. Sans suivra, une confrontation entre l'inertie de la famille royale et le mécontentement du peuple pour les obsèques de la défunte. Et au centre de ces événements, Tony Blair, qui devra choisir entre aider la monarchie contre son grès et l'a laisser sombrer.

Mon avis ***
Dimanche, après un long dilemme j'ai choisi ce film.
Sans prendre parti, ce film montre ces événements sous un nouvel angle. Le rôle de la Reine (Helen Mirren) est remarquable dans sa façon d'intérioriser les sentiments : la peine, la confusion, l'incompréhension. Par ce film, on comprend certaines de ses réactions sans pour autant les cautionner, il est vrai que son éducation de souveraine ne l'avait en aucun cas préparée à une telle situation. Les autres personnages sont aussi très intéressants : le Prince de Galles semble au départ presque bon par ces réactions vis à vis de la mort de son ex femme, il pense aux enfants et au rapatriement de Lady Diana, c'est lorsqu'il sent que le vent tourne pour la monarchie qu'il commence ses coups en douce contre sa mère, pour redorer son image d'héritier du trône. Le Prince Philippe montre son arrogance de noble ainsi que la Reine Mère, ils pensent tout deux que ce n'est qu'un caprice du peuple et que celui ci cédera.
Et enfin celui du Premier Ministre et membre du parti des Travailliste, qui tout d'abord entouré pour ses conseillers ne semble pas aller dans le sens de la monarchie, pour finalement jouer son rôle de représentant du gouvernement de Sa Majesté et faire en sorte que le climat s'apaise. Il en sortira vainqueur et même une sorte de sauveur.

Mais en aparté, lors de leur réunion hebdomadaire, la Reine lui fera comprendre que le vent tourne et que se genre de situation peut arriver à toute personne hautement placée. Je trouve cette discussion prémonitoire car Tony Blair connaîtra une situation semblable lorsqu'il fera le choix de soutenir les alliés américain dans leurs offensives contre l'Irak. Aujourd'hui son image semble définitivement entachée et  il va devoir céder sa place comme représentant des Travaillistes lors des prochaines élections. Quand à la Famille Royale, si la souvenir de Lady Diana est toujours tenace, il n'a pas empêché Lady Camillia Parker Bowles d'épouser le Prince de Galles en 2005. Et je pense que certaines modernisations ont été ajoutées aux  habitudes de la cour d'Angleterre. L'année prochaine aura lieu de 10 ème anniversaire de la mort de la "Princesse du peuple" et je pense que son souvenir n'est pas prêt de s'évanouir de si tôt.

vendredi 20 octobre 2006

Ne le dis à personne, de Guillaume Canet (2006) : Avant première avec le réalisateur et les acteurs G.Lellouche, A.Attal, P.Lefebvre & J.Dupuch


Ce film est tiré du roman de Harlan Coben "Tell no one".

L'avant première a eu lieu l'UGC de Bordeaux en présence de Guillaume Canet (scénariste, acteur et réalisateur), Gilles Lellouche (acteur), Philippe Lefévre (coscénariste et acteur), le producteur Alain Attal et l'invité spécial le producteur d'huitres Joël Dupuch.


Synopsis
Alex Beck perd sa femme Margot tuée par un tueur en série au bord du lac de leur enfance, lors d'une soirée romantique. Huit ans plus tard, la découverte de deux corps au bord de ce même lac re-ouvre l'enquête close lors des aveux d'un tueur en série. Alex commence a se poser des questions, sur les faits passés quand il reçoit de mystérieux mail lui montrant la vidéo d'une femme ressemblant à la sienne aux jours d'aujourd'hui. Déboussolé, il va essayer de comprendre et se mettre dans le pétrin.

Mon avis****
A force de nous habituer à d'aussi bonne réalisation, Guillaume Canet va devoir à chaque fois monter la barre plus haut. Son premier film "Mon Idole" est un diamant plein de folie et de finesse, montrant le cynisme du milieu de la télé. Pour son second, il a décidé de se mesurer au thème du thriller, mais à sa manière, en soulignant le coté important de l'histoire : l'amour.

François Cluzet, Alex, joue un pédiatre qui pleure la mort de sa femme depuis huit ans et qui découvre que rien n'est ce qu'il paraît. Peut être même que sa femme est en vie? C'était ce qu'il tente de découvrir. Mais tout le monde semble se liguer contre lui, la police, ses beaux parents. C'est une course poursuite haletante mais humaine et sobre. Le réalisateur arrive de part la musique et la caméra nous prolongée dans ce suspense. A cela s'ajoute un casting détonnant, qui en ferait pâlir plus d'un, même l'auteur Harlan coben y fait une apparition (deviner où? si vous voulez vraiment le savoir : dans la scène de la gare avec Kristin Scott Thomas et François Cluzet, c'est l'homme grand et chauve que Cluzet trouve suspect et il se retourne plusieurs fois pour le voir). Il y a aussi un clin d'œil avec Joël Dupuch (producteur d'huitres du Bassin d'Arcachon) dans le rôle d'un commerçant mais je ne sais plus dans quel scène (si quelqu'un se souvient ? merci de le mettre dans les commentaires). 
Donc grâce à des internautes et leurs commentaires je peux préciser que Joël Dupuch interprète un malfrat à bord d'une voiture en compagnie d'Olivier Marshal qui dans une scène surveille François Cluzet lors de sa rencontre avec la femme mystère.

ô Jérusalem, d'Elie Chouraqui (2006)


20/10/2006 : Lundi soir devait être une soirée entre copains et finalement on s'est retrouvé à deux pour voir O Jérusalem de Elie Chouraqui avec Said Taghmaoui, Patrick Bruel, Ian Holm et JJ Field...

Synopsis
27 Novembre 1947. Les représentants de 56 des pays membres de l'Organisation des Nations Unies votent le partage de la Palestine.
Cette année-là à New York, deux amis âgés de 27 ans, Bobby Goldman, juif new-yorkais, et Saïd Chahïn, arabe de Jérusalem, vivent dans l'atmosphère insouciante de la fin de la Seconde Guerre mondiale et partagent avec ferveur les mêmes idées et les mêmes valeurs.
Bouleversés par les évènements qui vont bientôt enflammer Jérusalem, Bobby et Saïd s'embarquent sur un navire à destination de la Terre Sainte.
Les deux amis ne réalisent pas encore que leur destin commun vient de prendre un tournant dramatique : frères devenus ennemis, ils vont des années durant se déchirer comme vont se déchirer leurs deux mondes, leurs deux peuples, leurs deux religions, leurs deux cultures.

Mon avis ***
En allant voir ce film, j'avais quelques appréhensions, car le sujet est plutôt sensible. De plus, je ne savais pas si Elie Chouraqui prendrai parti pour l'un des peuples. Mais finalement le film est bien réalisé car chacun est vu dans de bonnes et mauvaises actions. L'idée intéressante est de suivre le destin de trois hommes qui se rencontrent à New york au lendemain de la seconde guerre mondiale, deux sont juifs et un est arabe. Ils vont tous se retrouver à Jérusalem où le sort de la ville va se jouer. En effet, les Nations Unies doivent décider si les Juifs auront un État et donc si Jérusalem doit devenir Juive. Leurs amitiés va telle survivre à ces tourments de l'histoire.
Le choix des acteurs est intéressant, notamment le vraiment très doux Saïd Taghmaoui et bien sûr Patrick Bruel dans un rôle difficile.

lundi 16 octobre 2006

Prête moi ta main, de Eric Lartigau (2006) : en avant première avec Alain Chabat et Eric Lartigau

Mars Distribution

16/10/2006
L'avant Première du film "Prête moi ta main" de Eric Lartigau, produit et co-scénarisé par Alain Chabat, a eu lieu vendredi soir. Chabat joue auprès de Charlotte Gainsbourg, Bernadette Lafont...


Synopsis
Louis Costa est un quadragénaire, célibataire et réputé pour son "nez" car il travaille dans la fabrication de parfum. Son statut de célibataire commence à peser sur sa mère et ses cinq sœurs qui s'occupe de lui comme s'il avait quinze ans. Lors d'une réunion de famille, elles décident que Louis doit se marier d'ici la fin de l'année. Commence alors, une ribambelle de rendez vous avec toutes les copines célibataires de ses sœurs. Louis qui veut rester célibataire concocte un plan "infaillible". Il embauche la sœur de son meilleur ami, Emma (Charlotte Gainsbourg) pour qu'elle soit la fiancée parfait jusqu'au jour du mariage, lors duquel elle ne doit pas se présenter, ce qui plongera Louis dans une "dépression" et du coup plus question de mariage. Mais les choses ne se passe pas forcement comme l'on veut ....

Luce Mouchel, Véronique Barrault, Bernadette Lafont, Alain Chabat, Marie-Armelle Deguy, Katia Lewkowicz, Louise Monot et Grégoire Oestermann. Mars Distribution

Mon avis****
Ce film est sûrement la comédie française de cette fin d'année. On retrouve souvent des dialogues dignes de l'époque des nuls. Les duo Chabat /Gainsbourg déjà vu dans d'autres films fonctionne à merveille dans cette comédie légère.

dimanche 15 octobre 2006

Quand j'étais chanteur, de Xavier Giannoli (2006)


12/10/2006 : Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli  avec Gérard Depardieu, Cécile de France, Mathieu Amalric, Christine Citti et Patrick Pineau.

Synopsis
Gérard Depardieu sera Alain, un chanteur de bal de 50 ans qui officie à Clermont-Ferrand. Sa vie bascule le jour o˘ù il fait la rencontre de Marion (Cécile de France). Âgée de 27 ans, celle-ci est agent immobilier et vient d'arriver dans la région. Elle a un enfant de quatre ans qu'elle a eu trop tôt avec un homme qu'elle n'aime plus...

Mon avis ***
Je suis allée le hier après-midi car j'en avais entendu beaucoup de bien et j'étais curieuse de voir Depardieu en chanteur.
Ceux sont deux personnes seules qui se rencontrent : Alain chanteur de bal et Marion stagiaire dans une agence immobilière. Après une bref aventure d'un soir, Alain tente de renouer avec Marion, il prend pour prétexte son envie de changer de maison. Au fil des discussion, souvent des monologues d'ailleurs, on prend que la vie a marquée durement Marion, maman d'un petit garçon de 4 ans, et que Alain se sent fautif d'avoir gâcher celle de son ex-femme Michèle, son manager.
Cécile de France joue un rôle aux antipodes de celui de "Fauteuil d'orchestre", ce personnage fait penser à une beauté froide, mal dans sa peau qui rencontre un homme qui vit sa vie avec pour cœur la musique. Depardieu est incroyable, encore une corde à son arc, on le savait capable de tout jouer mais on le découvre ici chanteur et il a un joli timbre de voix. Mathieu Amalric, c'est Bruno le patron de Marion, on devine que lorsqu'il était étudiant il en pinçait pour elle et qu'elle a choisit un autre. Et maintenant il essaye de tenter sa chance mais là encore elle en préfère un autre.  Christine Citti est Michèle l'ex femme d'Alain mais aussi son manager, apparemment ils ont commencé leur carrière ensemble mais elle a arrêté et c'est installé avec Daniel (Patrick Pineau). On apprend qu'elle aime toujours Alain mais a choisi Daniel, comme si elle voulait aller de l'avant.

jeudi 12 octobre 2006

Une Vérité qui dérange, d'Al Gore (2006)


12/10/2006 : Mardi après-midi, à la première séance, j'ai vu Une vérité qui dérange d’Al Gore.

Synopsis
L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vagues de chaleur meurtrières.
Cette catastrophe d'une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l'éviter.
Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse ou de céder à la délectation morose, Une vérité qui dérange a choisi d'illustrer et de relayer l'action et le combat passionné d'un homme, l'ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l'urgente nécessité de réagir à cette crise.

Mon avis **
Le premier sentiment en sortant du film c'est que la planète semble très mal barrée. C'est un documentaire mêlant la vie de l'ex-futur Président des États-Unis Al Gore et son périple de conférences à travers le monde sur le thème de la lutte contre le réchauffement de la planète. Quand on regarde tous ces graphiques, on se demande comment on n'en parle pas plus et pourquoi ça ne semble pas une priorité pour les différents gouvernements du monde. Le film est un peu décousu, la conférence se mêle aux morceaux de vie de l'ancien Vice-Président. Certes ces moments expliquent les différents engagements pris par Al Gore au cours de sa carrière politique. On comprend aussi le scandale de son éviction de la Présidence. Car avec les idées écologiques qu'il prônait et qui sont toujours d'actualité, il aurait bousculé l'Amérique et surtout les lobbyistes du pétrole, de l'automobile et du tabac. Ceux-ci ne pouvaient pas permettre cela et ont donc aidé Bush à gagner cout que cout la Présidence par tous les moyens même litigieux.

L'homme de sa vie, de Zabou Breitman (2006)


L'avant première avait lieu 9/10/2006 au soir à l'UGC de Bordeaux : "L'homme de sa vie" de Zabou Breitman avec Bernard Campan, Léa Drucker et Charles Berling.

Synopsis
Comme chaque été, Frédéric et sa femme Frédérique (aussi) vont passer les vacances dans leur grande maison perdue au milieu de la Drôme, avec une bonne partie de leur famille.
Un soir, ils invitent à dîner Hugo, leur nouveau voisin, qui affiche avec amusement son homosexualité.
Hugo et Frédéric, restés seuls à discuter de l'amour jusqu'à l'aube, vont nouer une relation qui va jeter le trouble dans leur cœur et dans leur entourage...

Mon avis***
Ce film au premier à bord semble décousu, difficile à suivre par moment. On se demande si ces retours en arrière et ces scènes vues du point de vue des différents acteurs ont un sens pour le film. Et puis en sortant du film on se rend compte que cela fait partie intégrante de l'histoire, cela permet aux spectateurs d'être aussi frustrés que les protagonistes. Car l'on ne voit rien, on devine cet amour naissant, tout comme Frédérique (Léa Drucker). Car c'est ainsi que l'amour naît, quand ce n'est pas un coup de foudre. Je pense aussi que cette histoire nous touche autant en tant que spectateur, parce que cela peut arrive à tout le monde que l'on aime les hommes ou les femmes. Certaines personnes nous attirent, parce qu'elles dégagent, ce qu'elles sont et quand on les mieux on peux en devenir amoureux.

La prestation des acteurs est remarquable. Léa Drucker en épouse amoureuse qui sent peu à peu que son mari lui échapper. Bernard Campan, Frédéric, l'homme de famille, père et mari aimant, qui se sent comme aspirer vers un autre monde en découvrant ses sentiments vis à vis de Hugo son voisin. Charles Berling, Hugo, le voisin par qui tout va être chamboulé, le sera lui aussi. Homme volage, père d'une fille de vingt ans, il passe ses nuits dans des boites de nuits à dénicher ses amants d'un soir, car pour lui l'amour est imparfait alors la mort est si parfaite, il ne veut pas connaître l'amour et pourtant il l'attend au détour du chemin...

mardi 10 octobre 2006

Les aristos, de Charlotte De Turckheim (2006)


10/10/2006 : "Les Aristos", film de Charlotte de Turckheim avec elle-même, Jacques Weber, Vincent Desagnat, Rudi Rosenberg, Armelle, Cauet...

Synopsis
"Vous devez au Trésor Public la somme de 1 991 753 euros... Et vous n'avez pour tout bien que le Château de Neuville, une bicoque décrépite que vous habitez avec votre nombreuse famille..."
Le comte Charles Valerand d'Arbac de Neuville, son épouse Solange, née Poitou Castilla de la Taupinière, ainsi que leurs ascendants et descendants en ligne plus ou moins directe vont tenter l'impossible (‡ l'exception notable du travail) pour préserver leur château en ruine, symbole d'une existence fragile et néanmoins tenace...
Commence alors un voyage initiatique, identitaire et loufoque au centre de la vraie vie... Un banquier aux nerfs fragiles, un huissier aristophobe, des nobles parvenus, des cousins radins, des transports très communs...

Mon avis *
J'ai été un peu déçu par ce film, d'autant que j'avais beaucoup aimé son précédent "Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs" qui se passait au Mexique. Je trouve ce film "Les Aristos" très caricatural, et je ne sais pas si c'était vraiment voulu par la réalisatrice. Pour moi je les trois seuls personnages qui me semble plausible sont la fille de la Comtesse Marie Charlotte (Johanna Piaton - le narrateur), le fils cadet Charles Antoine (Rudi Rosenberg) et la grand-mËre Marthe Ambroisine (Edith Perret). Je sais que je ne connais pas ce milieu, mais je pensais pas qu'il était moins imbus d'eux-même. De plus certaines scènes de fantasmes/hallucinations de Maître Convert du Trèsor Public (Cauet) étaient vraiment de trop et en plus pas drôles.

Les seules parties du film que j'ai vraiment aimée sont le séjour au château des cousines (Victoria Abril et Rossy de Palma) et certaines scènes entre Marie Astrid (fiancée) et Charles Antoine. J'ai reconnu le Château de Vaux le Vicomte qui sert de demeure aux futurs beaux parents. Je dois dire que le casting est plutôt bien mais l'histoire un peu moyenne.

dimanche 8 octobre 2006

Thank you for smoking, de Jason Reitman (2006)


08/10/2006 : Cet après midi, j'ai vu le très polémique "Thank you for smoking"  de Jason Reitman avec Aaron Eckhart, Katie Holmes, Robert Duvall, William H. Macy, Adam Brody, etc. Un film sur les lobbyistes américains et leurs multinationales du tabac, de l'alcool et des armes à feu, entre autres.

Synopsis
Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, son talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme.
De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l'indéfendable, mais a du mal à convaincre son ex-femme qu'il peut être un père modèle pour son fils.

Mon avis ***
Ce film traite donc d'un sujet très sensible actuellement, la lutte contre le tabac et ses 1200 morts par jours. Le lobbyiste Noah Taylor (Aaron Eckhart) est une "grande gueule" et le porte parole de l'industrie du tabac. Son job consiste a contrer toutes les manœuvres des partisans anti-tabac et leur campagne voulant promouvoir les effets nocifs du tabac ‡ l'aide d'un logo apposé sur les paquets de cigarettes et représentant une tête de mort. Pour cela il se sert des arguments de ses adversaires et les démonte un à un. Bien sur que le tabac est dangereux pour la santé mais il vous dira aussi que les avions Boeing ou les voitures Ford peuvent aussi être dangereuse et qu'ils n'ont pas de logo le signifiant.

En tout cas moi en tant que spectatrice, non fumeuse et contre le tabac, j'ai trouvé que ces arguments se tenaient très souvent ... Et que se sont les consommateurs qui devraient faire plus attention ‡ ce qu'ils consomment. Mettre un logo ne changera rien, c'est uniquement pour ce donner bonne conscience. C'est aux parents de faire comprendre ‡ leurs enfants que fumer est dangereux pour la santé en leur expliquant comment et pourquoi. Et quand les enfants seront majeurs ils pourront faire leur "choix" tout seul en pesant le pour et le contre.

Toutes personnes ayant commencée à fumer depuis ces dix dernières années sont inconscientes ou "débiles". Elles devraient être seules responsables des conséquences de leurs actes. Car cela fait des années que l'on sait que fumer tue. Je pense même que ces personnes la devraient assumer elles-même leurs soins dans quelques années lorsque leurs cancers se déclareront. Ce n'est pas à nous non fumeurs de prendre en charge ces personnes inconscientes. Par contre toutes les malades actuels duent au tabac ne pouvaient pas le savoir il y a 20 ans et donc ont droit aux soins remboursés.

Je pense que si les comportements individuels ne changent pas alors cela ne sert à rien d'apposer des logos, car c'est prendre les gens pour des "CONS". Je fais référence à la demande en France de mettre un logo sur les paquets de cigarettes informant les femmes enceintes que fumer est dangereux pour la santé du bébé, franchement si les femmes ne le savent pas aujourd'hui ce n'est pas un logo sur leur paquet qui changera les choses.

samedi 7 octobre 2006

Le Parfum : histoire d'un meurtrier, de Tom Tykwer (2006)


07/10/2006 : Le Parfum : histoire d'un meurtrier de Tom Tykwer avec Ben Whishaw, Dustin Hoffman, Alan Rickman et Rachel Hurd-Wood...

Synopsis
Au XVIIIe siècle, naquit dans le rebus d'un marché de poissons, Jean Baptiste Grenouille. Tout sa vie il sera exploité, placé dans un orphelinat, puis vendu à un tanneur. Il arrive à se faire acheter par le Maître Baldini, grand confectionneur de parfum oublié de ses pères, en lui dévoilant son don pour déterminer les odeurs. Il promet au maître de lui confectionner tous les parfums qu'il veut en échange de connaître le secret de la conservation d'une odeur. Il va ainsi découvrir la confection ultime d'un parfum. Mais son génie n'a d'égale que sa sauvagerie, il va donc créer le "Parfum" unique, légende de l'Égypte ancienne, partir d'essences uniques elles aussi...

Mon avis ***
Apparemment depuis la sortie il y a vingt ans du roman de Patrick Süskind, beaucoup de réalisateurs ont voulu ou essayé de scénariser l'histoire sans y arriver soit parce que l'auteur n'était pas d'accord soit parce qu'ils ont jeté l'éponge. Mais finalement Tom Tykwer y est parvenu.
Et son choix de l'inconnu Ben Whishaw s’avère payant. Personnage ni beau ni laid, ayant dans les yeux une lueur sauvage et attendrissante. Il incarne de manière saisissante la monstruosité de Grenouille.
Et quel bonheur de trouver dans le rôle de Baldini, Dustin Hoffman. Et n'oublions pas Alan Rickman, souvent dans des rôles de méchants ou sinistres personnages, là il n'est pas le plus gentil mais son devoir de protégé sa fille en fait un personnage touchant. De toute façon dans cette histoire, personne n'est gentil.
On trouve quelques petites longueurs mais mis à part cela, le film est grandiose.

Little Miss Sunshine, de J.Dayton & V.Faris (2006)

7/10/2006 : Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton, Valerie Faris

Synopsis
L'histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son "Parcours vers le succès en 9 étapes". La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l'hôpital après avoir été congédié par son amant.
Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne a fait voeu de silence jusqu'à son entrée à l'Air Force Academy.
Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un voyage tragi-comique de trois jours qui les mettra aux prises avec des événements inattendus...

Mon avis ****
Bon c'est pas une vraie nouveauté car il est sorti le mois dernier, mais bon, je viens enfin de le voir. Et il vaut le coup d'aller le voir.

Le film Little Miss Sunshine est une comédie plus ou moins dramatique sur le thème de la famille, des rêves brisés, des concours de beauté auxquelles les jeunes filles américains rêvent de participer.
Cette histoire débute un vendredi à Albuquerque, dans une famille ordinaire, les Hoover : si ce n'est que la fille Olive (Abigail Breslin) est obsédé par le concours de beauté alors qu'elle n'a pas du tout le profil ; le fils Dwayne (Paul Dano) a décidé de faire vœux de silence tant que ses parents n'auront pas donner leur accord pour son inscription à une école de pilote de ligne (son silence dure déjà depuis 9 mois), le père Richard (Greg Kinnear) est un formateur qui prône une méthode en neuf points pour devenir un gagnant et il espère faire fortune en vendant son livre ; la mère Sheryl (Toni Collette)dont ont ne connait pas le job, fume des cigarettes en cachette ; Franck (Steve Carell), le frère de cette dernière, vient de tenter de se suicider à cause d'une autre homme et de la perte de son poste de spécialiste de Proust ; et pour clôturer ce tableau, il ne faut pas oublier le grand-père (Alan Arkin) paternel héroinoman-amateur de revue porno qui entraîne sa petite fille pour le concours de beauté de Little Miss Sunshine.
Toute la "petite" famille se voit embarquer dans un combi direction Los Angeles pour participer au Little Miss Sunshine le dimanche à 15h, suite à un message trouver sur le répondeur annonçant l'abandon de la gagnante du concours auquel Olive était arrivée deuxième. Le trajet ne se fera pas sans péripétie et chacun verra ou non son rêve se réaliser.
Alan Arkin, Steve Carell, Paul Dano, Abigail Breslin, Toni Collette et Greg Kinnear. Twentieth Century Fox France

Pour les acteurs, je commencerai par la formidable Toni Collette dans son rôle de mère tout en retenue qui semble absorber les problèmes jusqu'au point de rupture et qui a bien du mal suivre les choix de ses enfants ou parents. Les autres parents de la famille sont très bien notamment le fils qui pendant les 3/4 du film reste muet. Un petit clin d’œil à deux seconds rôles : Mary Lynn Rajskub (Chloe de 24 h chrono) en technicienne du concours et pour l'épauler dans le rôle l'informaticien/technicien Wallace Langham ( CSI - David Hodges).