Avant-première suivie d'une rencontre avec le réalisateur à l'UGC de Bercy.
Synopsis
Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois
produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du
Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les
rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de
l’homme de génie qui y a tenu une place centrale.
Sortie française le 3 février 2016
Mon avis ***
Après Jobs sorti en 2013 réalisé par Joshua Michael Stern, c'est au tour de Danny Boyle de s'attaquer au biopic sur le célèbre co-créateur d'Apple.
Adapté par Aaron Sorkin de la biographie de Walter Isaacson, le film prend parti de s'intéresser à trois années importantes dans la carrière de Steve Jobs et de mettre en parallèle la relation qu'il avait avec sa fille au même moment.
En 1984, Steve s'apprête à lancer le Macintosh mais se heurte à l’ancêtre Apple II ; le Time titre sur son déni de paternité envers la petite Lisa 5 ans. En 1988, viré d'Apple depuis 4 ans, Steve s'apprête à faire le lancement de Next mais il fomente sa vengeance ; sa relation avec sa fille a évolué. En 1998, en grand visionnaire, le revoilà à la tête d'Apple et s'apprête à annoncer l'iMac ; fâché avec sa fille il tente de recoller les morceaux.
Visionnaire mais pas très doué pour les relations humaines, Steve Jobs réussissait quand même à attirer les masses à ses présentations. Le film le dépeint sans fioriture : désagréable, borné, hautain et en même temps touchant et désarçonné en compagnie de son amie Joanna Hoffman ou de sa fille Lisa.
L'entretien avec le réalisateur après la projection fut très intéressant sur le travail fourni pour ce film. Danny Boyle a fait beaucoup de parallèle avec un autre biopic, celui de The Social Network.
Photos (Qualité volontairement basse)
Prix et Nominations
Golden Globes 2016
4 nominations dont 2 prix
Meilleur acteur dans un drame - Michael Fassbender
Meilleure actrice dans un second rôle - Gagnante : Kate Winslet
Meilleur scénario - Gagnant : Aaron Sorkin
Meilleure musique - Daniel Pemberton
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