dimanche 6 mars 2016

Un vrai faussaire, de Jean-Luc Leon (2016)


06/03 : Un vrai faussaire, de Jean-Luc Leon avec Guy Ribes.

Synopsis
Peintre de talent et voyou, Guy Ribes, 65 ans, est le plus prolifique des faussaires Français recensés à ce jour ayant inondé le marché de l’art pendant 30 ans. En 2005, la police a saisi plus d’une centaine de ses « faux » et en 2010 le Tribunal de Créteil l’a condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Guy Ribes n’a jamais rien copié. Ses Picasso, ses Matisse, ses Chagall, et autres Léger ont l’apparence trompeuse du « vrai » et égalent leurs inspirateurs. Mais combien de faux de sa main, authentifiés par des experts, vivent encore aux murs des collectionneurs, des galeries ou des musées ? Et dans les pages de catalogues raisonnés ? Guy Ribes nous livre les secrets de fabrication de ses «balourds » contant, avec une gouaille de marlou, une vie de flambe, de plaisir et d’arnaques. La dernière, celle qui l’a fait tomber, sort tout droit d’une série noire. On y croise une veuve bidon, de faux héritiers, un « pigeon » Suisse collectionneur et des marchands sans scrupules. Le policier qui l’a arrêté, le procureur, l’expert judiciaire et un collectionneur floué révèlent les autres facettes de ce personnage incroyable, qu’on pourrait croire sortir tout droit d'une fiction... Tout au long du film, le pinceau de Guy Ribes crée sous nos yeux une toile qui semble être de la main des maitres qui l’ont inspiré.


Mon avis ***

"Les récits des faussaires sont aussi vrais que le sont leurs peintures". Cette phrase qui ponctue la projection résume à elle seule le documentaire. Guy Ribes aime romancer sa vie de faussaire et la résultante judiciaire.
Il n'empêche qu'il est vraiment doué dans son "activité". Il a bien étudié les peintres qu'il imite et s'inspire, réussissant à créer des toiles pouvant insérer dans les catalogues officiels.
Physiquement et oralement Guy Ribes a un semblant de l'acteur Gérard Depardieu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire