Fur : un portrait imaginaire de Diane Arbus, de Steven Shainberg (2007)

16/01/2007 : "Fur : le portrait imaginaire de Diane Arbus" de Steven Shainberg.

Synopsis

New York, fin des années 50. Diane Arbus est l'assistante de son mari, un photographe de mode réputé. Issue d'une riche famille, elle se sent de plus en plus mal à l'aise dans un monde de convenances rigides où seules les apparences comptent. Un soir, elle remarque des déménageurs qui livrent des meubles et des objets étranges dans l'appartement du dessus. Lorsqu'elle aperçoit son voisin, le mystère s'épaissit encore : enveloppé d'un long manteau, il porte un chapeau et dissimule son visage derrière un masque. Seuls ses yeux sont visibles, et le regard que Diane croise ne fait que la fasciner un peu plus... Irrésistiblement attirée, Diane finit par monter chez l'homme avec un appareil photo. Sa rencontre avec Lionel va l'entraîner dans une incroyable aventure à la découverte d'univers mystérieux, dans une relation intime qui va transformer sa vie et son art pour toujours...

Mon avis ***

Après un tel film, on s'interroge sur nos réactions durant celui-ci, surprise - gène - rejet - curiosité - abnégation. De nombreux sentiments nous submergent, mais les personnages de Diane et de Lionel nous font entrer dans un monde différent mais si semblable, ou finalement les monstres ceux-sont peut-être nous, les dit "normaux". Lionel est un personnage attirant auquel Robert Downey Jr apporte son charisme et sa beauté (ici cachée mais que l'on ressent). J'aime les décors du films qui montrent la transition des deux mondes dans lesquels Diane navigue et qui se rejoignent par des passerelles (Escaliers). Voir la scène où Diane hésite à gravir ses escaliers pour rendre visite à son mystérieux voisin qui habite tout en haut.

Le jeu de Nicole Kidman est toujours aussi fabuleux, quand elle joue, on l'oublie pour ne voir que son personnage. Ici, une femme qui a longtemps refoulé ces envies, ces fantasmes et qui par l'intermédiaire d'un inconnu va s'ouvrir et s'épanouir.

Le réalisateur Steven Shainberg a eu la bonne idée de faire appelle à des personnes de physionomies inhabituelles pour créer l'univers de Lionel et le futur univers photographique de Diane Arbus.