Les Âmes Vagabondes, d'Andrew Niccol (2013) : avant-première

11/04 : Les Âmes Vagabondes, d'Andrew Niccol avec Saoirse Ronan, Diane Kruger, Max Irons, Jake Abel...

Avant-première au départ prévue en présence de l'équipe du film mais leur venue a été annulée...

Synopsis

La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?

Sortie le 17 avril 2013

Mon avis**

J'avais vaguement entendu parlé du film, aperçu une bande annonce il y a quelques mois. Ça devait parler d'extraterrestres ayant envahi la terre, d'humains en résistance et d'un triangle amoureux. Le trio ne m'emballait pas trop, aigreur du à Twilight (^^), heureusement le réalisateur était Andrew Niccol (Gattaca - Lord of war)! Même si Time out aurait pu être mieux (mais déjà pas mal) j'avais quelques espoirs. 

De plus l'équipe du film était annoncé comme présente à grand renfort de pub dans le magazine du ciné UGCIllimité. Après avoir pris ma place j'ai appris l'absence de l'équipe, j'ai hésité à venir voir le film.

Le film quant est-il? On retrouve des thèmes chers à Niccol : la technologie, le contraste entre deux mondes. La photographie du film est aussi fortement marquée de son empreinte : un monde blanc aseptisé avec peu d'émotion et un autre monde en rébellion aux couleurs chaudes qui se bat pour survivre et aimer. 

Le récit est par moment un peu gniangnian surtout dans les souvenirs de Mélanie. Mais la bonne idée c'est cette dualité entre deux entités dans un même corps : Wonda (Gaby en fr) et Mélanie. Leurs joutes verbales font tout ou presque mon intérêt pour ce film. Plusque la survie, les histoires d'amour, c'est bien cette unique dualité qui m'a intéressé. L'évolution de leur relation : rejet, entraide, amitié.
La fin est toujours sur le fil du rasoir avec Niccol. Il aime malmener ses "héros" et jouer avec les émotions de ses spectateurs.