A 11h, projection du 7e film en compétition Tuya siempre du réalisateur espagnol Manuel Lombardero, même cas que pour toutes les autres séance à cette même heure je n'ai pu y assister.
Séance de 17h, avant les projections, le réalisateur Stéphane Carpiaux et les 4 acteurs du film (Arthur Jugnot, Déborah François, Julie Gayet et Frédéric Pierrot) nous ont fais la gentillesse de venir dire quelques mots, puis certains sont resté dans la salle pour voir leur film qu'ils n'avaient pas encore vu tandis que d'autres sont allés faire un tour.
La projection du court-métrage Une girafe sous la pluie de Pascale Hecquet
Synopsis : A Djambali, tout l'eau est monopolisée pour alimenter la luxueuse piscine de Sir Lion. Une girafe téméraire décide que cette situation a assez duré. Son geste aura de bien lourdes conséquences : la voilà expulsée de son pays... et pas facile quand on est une girafe, de débarquer à Mirzapolis, ville du Nord exclusivement habitée par des chiens...
Mon avis
Ce court-métrage d'animation est une jolie métaphore de la vie des sans papiers et des droits de l'homme. Cette girafe pourrait être n'importe qui, vous ou moi. Ses choix et ses actions, lui font vivre des aventures, heureuses ou pas mais elles lui font rencontrer des gens qui deviendront peut être des amis.
Le 8e film en compétition est Les fourmies rouges de Stephan Carpiaux, avec Arthur Jugnot, Déborah François, Frédéric Pierrot et Julie Gayet.
Mon avis **
Les personnages de ce film semble avoir tous vécu des drames, ils essayent de survivre à travers de lourds souvenirs et la pression du présent. La jeune Alex du haut de ses 16 ans, doit oublier son adolescence pour ce comporter en adulte et soutenir son père dans la perte accidentelle de sa mère. Mais sa ressemblance avec celle-ci remémore la douleur de son père. Un jour, ayant impératif besoin d'argent, Alex se présente pour un boulot d'aide aux personnes âgées, elle fait la connaissance d'Hector. Celui-ci est un jeune orphelin de 22 ans qui vit avec sa tante qui ne le laisse pas vivre sa passion de la musique, de peur de finir sa vie toute seule. Alex et Hector vont s'ouvrir les yeux et pouvoir enfin vivre leur vie. J'ai beaucoup aimé l'interprétation des acteurs notamment celles d'Arthur Jugnot et Déborah François, très touchants.
Sortie du film le 14 Novembre 2007
A la fin de la projection les acteurs et le réalisateur sont remonté sur scène pour répondre à des questions.
Anecdote : J'ai pu remarquer la présence dans la salle du réalisateur et acteur Emmanuel Mouret dont le film clôturera la Festival demain soir.
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Séance de 20h, projection du court-métrage Décroche de Manuel Schapira.
Synopsis : Une femme appelle depuis son appartement une cabine téléphonique qui se trouve en face de chez elle. Des inconnus répondent. Quand le jeu qu'elle a mis en place commence à fonctionner, Léa n'arrive plus à rejoindre la réalité.
Mon avis
Qui n'a jamais joué au jeu de composer un numéro de téléphone au hasard pour voir qui répondra? Dans ce court-métrage la jeune femme préfère avoir le contrôle sur le choix de qui va répondre en appelant une cabine qu'elle surveiller de son logis. Mais quand son jeu prend forme elle semble dépassée par les événements. En tant que spectateur je me pose certaines question qui hélas restent en suspends comme : Que fait-elle seul dans ce logement? N'a-t-elle pas d'autres occupations? La solitude paraît être un point crucial dans cette histoire. Elle me fait penser au rencontre sur internet.
Petit clin d'oeil à la participation du chanteur de Grand Corps Malade.
De tous les court-métrages je mettrais en deux position car l'histoire m'a touchée.
Mon avis ****
Ce film était très attendu, quelques personnalités étaient d'ailleurs présentes en plus de celles du Grand Jury : Frédérique Bel (La Minute blonde) et Emmanuel Mouret (eh oui encore lui!)
Verdict suite la projection: J'ai adoré,je crois que c'est mon préféré de la semaine. C'est une comédie romantique, un genre très en vogue durant ce Festival. Jean-Paul Rouve interprète Alex, la trentaine, qui a rencontrée Lætitia (Melanie Doutey) il y a un, c'est la femme de sa vie, il est sur ! mais il préfère que chacun vive chez soi...
Ce film montre la difficulté de s'impliquer dans une relation. Alex s'est beaucoup faire larguer avant de rencontrer Lætitia, il préfère donc s'instaurer une règle qui implique que chacun habitue chez lui et qu'il se retrouve chacun leur tour, car il a peur de souffrir si elle le quittait. Mais au bout d'un an de relation, Lætitia lui demande "si oui ou non il vivent ensemble!". Alex pris au dépourvu accepte mais se rend rapidement compte que c'est un erreur, il va tout mettre en place pour ne que cela se produise. A partir de là les péripéties s'enchainent...
Jean Paul Rouve excelle dans ce rôle émouvant, au look diablement sexy qui lui va comme un gant. Mélanie Doutey est resplendissante et son rôle rythme le film. Ah Kad Mérad, oh quel look! C'est quoi cette tignasse! Comme ça tu l'as emprunté à Chantal Goya, inutile de nier c'est Olivier qui nous l' a dit! Certaines répliques vont d'ailleurs rester cultes : "Ça te dit une piscine? Non !, y'a pas la place chez moi!".
Après "L'âge d'homme...maintenant ou jamais" voilà un nouveau film sur les hommes qui passait la trentaine s'interroge sur l'engagement, cette transition, la prise de responsabilité qui ouvre vers le rôle de père.
Ce film sortira en salle le 21 Novembre 2007
Olivier Barroux et Mélanie Doutey sont venu nous parler de leur film après la projection. Ils nous expliquer que J.P. Rouve était entrain de finir à Lisbonne son premier film en tant que réalisateur Sans arme, ni haine, ni violence d'où son absence ce soir mais aussi Kad Merad qui est sur Paris et n'avait pas pu faire le déplacement.
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