vendredi 12 octobre 2007

12e Festival des jeunes réalisateurs : 2e jour

Même problème qu'hier je ne suis pas aller à la séance de 11h (à cause du travail) voir le 4eme film en compétition Ma fille, mon ange du réalisateur Alexis Durand-Brault avec Michel Coté et Karine Vanasse. Ce qui est bien dommage car j'avais envie de voir ce film. Il parait qu'il était très réussi.

Séance de 17h, la projection du court-métrage Bonne nuit Malik de Bruno Danon
Synopsis : Malik partage la même chambre que son petit frère Bilal. Chacun semble préoccupé par son nouveau travail : Malik est à l'essai dans un job de nuit, Bilal doit écrire une poésie pour l'école. Regard croisé de deux frères...

Mon avis
Ce court-métrage montre assez bien les problèmes d’intégrations que les jeunes rencontrent aujourd'hui. L'obligation de rentrer dans un moule pour être accepter, aller à l'encontre de ses conviction. Mais aussi le racisme ambiant, comme le refus de jeunes beurres ou black dans certains clubs privés. En parallèle, il y a le personnage de Bilal, le petit frère. Lui, pour le moment ces seuls soucis, sont décrire une poésie pour l'école. Malik la récite à son frère à la fin du court-métrage, c'est un petit bijou, une sorte d'ode à son grand frère qu'il admire.
Le 5e film en compétition est La France de Serge Bozon avec Sylvie Testud, Pascal Greggory...

Mon avis *
Film assez étrange, d'un coté il y a l'histoire de ce groupe de soldats qui parcourent la campagne pour rejoindre un autre régiment et de l'autre Camille, jeune femme à la recherche de son mari sur le champ de guerre. Et au milieu de cela des intermèdes musicaux, où les soldats poussent la chansonnette.
Le scénario en lui même est plutôt réussi, il nous raconté la guerre de 14-18, dans un genre qui m'a fait penser à Indigènes. Mais comparaison s'arrête là. Les acteurs jouent extrêmement bien. Le soucis de sont ces intermèdes musicaux. Originaux sont les textes et leur interprétation, mais mélangés au film cela crée une dissonance qui casse le rythme film.
A la fin j'ai fini par me dire au non pas encore une chanson!!!!
Si une dernière petite chose, la scène de nu à la fin peut paraître hasardeuse voir de trop. Je ne sais pas si elle fait référence aux dernières paroles émises par le Lieutenant (Pascal Gréggory) qui dit à Camille que si elle part avec son mari c'est comme aller à la mort. La mort = la petite mort (faire l'amour).
Pour cette projection, ni réalisateur et ni aucun acteur ne ce sont déplacés, seul le compositeur de la musique est venu. N'étant pas très intéressé suite au film je ne suis pas resté pour l'écouter.
Sortie du film le 21 Novembre 2007.
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Séance de 20h, projection du court-métrage La vie d'Anaïs d'Arnaud Gautier
Synopsis : Anaïs est une jeune adulte un peu perdue. Ne sachant comment vivre ou réagir face à ses histoire d'amours chaotiques,elle oscille facilement entre la joie et la dépression. Néanmoins, un homme impose sa présence dans son petit appartement.
Mon avis
Le personnage d'Anaïs est attachant, entre ces déboires amoureux et les vicissitudes de son père, elle oscille. Mais elle a du caractère et elle m'aime pas qu'on la prenne pour une c****. A la fin du court-métrage, ils semblent fille et le père avoir repris le dessus provisoirement de leur vie.


Le 6e film en compétition Deux vie plus une d'Idit Cebula avec Gérard Darmon, Emmanuelle Devos, Jocelyn Quivrin, Michel Jonasz...

Mon avis ***
La famille, c'est bien mais ca nous bouffe parfois, alors une famille juive ashkénaze. C'est pourtant le lieu de vie d’Éliane Weisse, 39 ans, institutrice, mariée et mère, elle s'occupe beaucoup des siens notamment de sa mère, Rénia. Mais Éliane n'est pas satisfaite de sa vie, elle s'évade à travers des petits carnet qu'elle gratte et par les visites qu'elle fait sur la tombe de son père. Sa vie va pourtant prendre un nouveau tournant quand elle rencontre Jeanne Sfez, un écrivain lors d'une soirée dédicace. Cette dernière va être sa "bonne fée" dans le changement qui bouleversera Éliane et son entourage.
Ce film montre que l'on peut changer d'orientation professionnelle dans la vie mais il y aura des obstacles et des chamboulements pour l'entourage. Et que la famille même envahissante reste un lien important.
Gérard Darmon qui incarne le mari d’Éliane, est génial dans ce rôle de vieux macho conservateur qui ne pourrait pas vivre sans sa femme adorée et qui accepte de faire "beaucoup" de concessions.
Emmanuelle Devos interprète Éliane, cette femme qui à 39 ans décide enfin de prendre sa vie en main, pour devenir un "mensch", "quelqu'un de bien" en yiddish.
Jocelyn Quivrin (acteur que l'on voit beaucoup en ce moment pour mon plus grand plaisir) est un éditeur des Edition Fil Rouge qui va s’intéresser aux carnets d’Éliane et peut-être un peu à elle aussi.

Ce film sortira en salle le 17 octobre 2007
Après la projection la réalisatrice Idit Cebula est venu répondre à quelques questions.


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