mercredi 26 novembre 2008

Mesrine : L'ennemi public n°1, de Jean-François Richet (2008)

25/11/2008 : Mesrine : L'ennemi public n°1 de Jean-François Richet avec Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Samuel LeBihan, Mathieu Amalric, Gérard Lanvin, Olivier Gourmet...

Mon avis***
Le premier volet ne m'avait pas franchement convaincu. Je trouvais le personnage trop chien fou. Je pense que il y avait trop de périodes différentes même si elles étaient certainement des moments clé dans la vie de Mesrine. En gros j'avais dans l'idée que le volet "l'instinct de mort" ne valait que 9/20 (c.f. avis). Donc assez moyen. Je vous avoue que cela m'a un peu refroidi pour aller voir le deuxième volet "L'ennemi public n°1". J'ai même laissé passer deux soirées spéciales où les deux films étaient projetés à la suite.

Finalement je suis décidée à sauter le pas. Le temps ayant aidé et ma curiosité aussi. Je suis donc allée voir ce second volet. Et je peux le dire maintenant, j'ai bien fait car c'est la meilleure partie de ce diptyque. Plus nerveux, ce film donne moins la sensation de partir dans tous les sens. J'ai peut être moins l'impression que Mesrine est réel, je crois que j'arrive à le voir comme un personnage de fiction du coup j'accroche mieux. Certes il est plus stable mais pas moins dangereux. Les autres personnages aussi sont plus intéressant à commencer par le commissaire Robert Broussard (Olivier Gourmet) qui recherche autant la notoriété du public que Mesrine. Sylvia Jeanjacquot (Ludivine Sagnier) est la dernière femme de Mesrine, sont coté chétive fait ressortir un certain bon coté au gangster. Et puis ses différents complices François Besse (Mathieu Amalric), Michel Ardouin (Samuel LeBihan), Charlie Bauer (Gérard Lanvin). J'ai aussi bien aimé cette scène en prison où Mesrine revoit sa fille Sabrina âgée de 16 ans. Et où comment la gène d'un père qui découvre que son petit bébé et devenue une belle jeune fille et qu'ils savent pas trop quoi se dire. Ou encore la scène à l'hôpital avec son père mourant. Ceux sont des instants dans le film qui humanise un peu le bonhomme.

Tout ça pour dire que ce deuxième volet est excellent et que du coup l'ensemble du projet qui pour ma part n'avait pas très bien commencé, fini en grandes pompes. Et que malgré mes impressions sur le premier volet, il permet certainement de mieux comprendre l'évolution du personnage.

Vincent Cassel. La Petite Reine / Roger ArpajouLa Petite Reine / Roger ArpajouLudivine Sagnier et Vincent Cassel. La Petite Reine / Roger Arpajou

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